A l’occasion du Salon des maires et des collectivités locales, le mardi 18 novembre, Gilbert Meyer, maire de Colmar, et président de la Communauté d’agglomération de Colmar, a présenté, en présence de Philippe Méchet, le directeur des relations institutionnelles d’EDF, lle nouveau Guide repère municipal de la Fédération des Villes Moyennes. Cette nouvelle publication a été élaborée dans le cadre d’une réflexion menée conjointement entre la FVM et EDF pour favoriser la mise en place de la transition énergétique dans les territoires.  En introduction de son propos, Gilbert Meyer a rappelé que la «  FVM est impliquée depuis longtemps sur ces questions puisqu’elle a notamment signé en 2010 avec la Commission européenne un accord cadre pour les promouvoir dans son réseau Convention des maires pour une énergie durable, et qu’il s’agissait là d’une continuation logique de son implication sur les questions énergétiques ».
Gisements de sobriété
Ce nouveau Repère municipal met en valeur de nombreuses réalisations de villes moyennes (ou de leurs EPCI) dont notamment Quimper, Dole, Nogent-sur-Marne, Saint-Raphaël, Autun, Montélimar, Voiron, Mont-de-Marsan, Belfort, Abbeville, Tarbes, Ris-Orangis, Roquebrune-Cap-Martin, La Rochelle, Nevers, Saint-Dié-des-Vosges, et Tourcoing. En effet, les gisements de sobriété et d’efficacité énergétique émergent prioritairement à ce niveau de taille de collectivités. Les villes moyennes sont une échelle rééllement pertinente pour agir en matière d’énergie et de climat. Comme le rappelle ce « Guide », les villes moyennes sont sensibles au poids de l’énergie dans le budget de fonctionnement : « les dépenses d’énergie d’une commune de plus de 50.000 habitants représentent 33,10 € par habitant et par an. Pour une commune de 10.000 à 50.000 habitants, ce sont 40 € par habitant et par an qui sont mobilisés pour ces dépenses. En termes de gouvernance, l’échelle de la ville moyenne permet de mettre en place des solutions globales interrogeant toutes les composantes d’un projet de territoire : équilibres ville-nature et lutte contre l’îlot de chaleur urbain, développement économique et emploi, cohésion sociale et cadre de vie, etc ».
Trois axes clefs
Les villes moyennes doivent s’interroger sur leur stratégie énergétique pour les années à venir, en s’inscrivant dans une démarche d’intelligence territoriale. En effet, il est rappelé  que « la gestion de l’énergie ne peut pas être menée en autarcie. Elle suppose au contraire d’articuler les échelons territoriaux et d’engager un dialogue constructif avec l’ensemble des partenaires locaux ». En réponse à ces enjeux, des solutions sur mesure sont à concevoir pour chaque territoire. Elles s’articulent autour de trois axes clés :
- être économe, parce que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas ;
- diversifier "le mix énergétique", pour valoriser les ressources locales et dynamiser le tissu économique du territoire ;
- piloter efficacement l’énergie, en adaptant la production à la demande grâce à des systèmes de régulation efficients à l’échelle du territoire.

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