Le 20 février 2013, le Président de la République annonçait la mobilisation de 20 milliards d’euros sur 10 ans pour développer l’accès au très haut débit sur l’intégralité du territoire, sous forme du Plan « France Très Haut Débit », reposant notamment sur le développement de réseaux en fibres optiques.
Un an après, le 6 février 2014, s’est tenue la première conférence annuelle du Plan France Très Haut Débit, marquée par un état des lieux plutôt optimiste du déploiement et des avancées effectuées. Création d’emploi, développement de l’appareil industriel, et nombre de foyer raccordés au très haut débit sont en forte croissance, accompagnés d’une demande soutenue, puisque les opérateurs notent une moyenne de 10 000 abonnements supplémentaires par semaine au très haut débit.
Concrètement, le Plan France Très Haut Débit a pour objectif la couverture de 100% de la population d’ici à 2022, avec un objectif intermédiaire de 50% en 2017, le pilotage de l’Etat permettant d’inciter les opérateurs privés à investir. Celui-ci intervient en effet à deux niveaux : dans les zones les plus denses, il sécurise le déploiement des réseaux en proposant un modèle de convention signée avec la collectivité concernée et l’opérateur choisi. Dans un second cas, dans les zones non denses et où l’initiative privée est trop faible, les réseaux d’initiative publique sont favorisés : portés par les collectivités, ils sont soutenus en moyenne à hauteur de 50% par l'État. 3 milliards d’euros de subvention y sont spécifiquement consacrés, et les collectivités ont également accès à des taux de prêts privilégiés.
L’objectif : lutter contre la fracture numérique, pour favoriser l’équité territoriale en soutenant les territoires là où le poids de l’investissement public est le plus lourd. Le raccordement de " sites d’intérêt général " (destinés à l’éducation, à la santé) est particulièrement visé.
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