ONDES
URBAINES

Ondes urbaines n°248 -

Une circulaire fixe la stratégie de prévention de la délinquance jusqu’en 2022



Le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SGIPDR) - chargé de concevoir, au plan national, les politiques de prévention de la délinquance et de prévention de la radicalisation - vient de faire paraître une circulaire cadre pour la déclinaison territoriale de ces politiques pour les années 2020 à 2022.
Celles-ci s’appuient principalement sur deux cadres d’intervention : la stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024 et le plan national de prévention de la radicalisation « Prévenir pour protéger ». Le fonds interministériel de prévention de la délinquance (NDLR : FIPD qui est en légère baisse) en est l’outil de financement à travers non plus trois mais quatre programmes. Cette circulaire cadre rappelle ainsi les priorités d’action définies dans le cadre de ces deux stratégies pour les années 2020-2022.

Prévention de la délinquance
En ce qui concerne la prévention de la délinquance, il s’agit de déployer sur les territoires, dans le cadre des conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD/CISPD), les axes d’orientation de la nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024. Les éléments détaillés de cette nouvelle stratégie seront présentés dans le cadre de déplacements en région.

Prévention de la radicalisation
Pour ce qui est de la prévention de la radicalisation, il s’agit de poursuivre la mise en œuvre du plan national de prévention de la radicalisation « Prévenir pour protéger », approuvé par le CIPDR du 23 février 2018 à Lille et de déployer les quatre nouveaux axes déterminés lors du CIPDR du 11 avril 2019 à Strasbourg :
- intensifier le travail de prévention et de désengagement en milieu pénitentiaire ;
- intégrer la prévention de la radicalisation dans la prévention de la délinquance ;
- intégrer la prévention de la radicalisation dans la prévention de la pauvreté ;
- intégrer la prévention de la radicalisation dans le service national universel.
Les préfets sont chargés de rechercher (quand cela est possible) les interactions entre ces politiques de prévention. En effet, même si ces deux politiques ont des cadres d’intervention différents au plan national, elles présentent des synergies communes et interdépendantes. Des continuum d’actions en matière de prévention de la délinquance et de la radicalisation doivent être développés dans les territoires et ainsi prévenir les ruptures des parcours.
Pour décliner ces priorités au plan local, les préfets doivent s’appuyer sur le fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) dont les modalités de gestion et de procédure sont déclinées dans la circulaire. Compte tenu de l’évolution des politiques publiques, les priorités définies dans cette circulaire pourront faire l’objet d’ajustements durant cette période triennale.

n°248

11 Mars 2020

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Président : Gil Avérous

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Jean-François Debat

Rédacteur en chef
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Secrétariat
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