A l’occasion du mois de l’Europe, Villes de France revient dans sa newsletter Ondes urbaines sur des projets de territoires financés par les fonds européens. En France, un projet est cofinancé toutes les 3 minutes par les fonds européens. Cette semaine, focus sur la maison de santé à La-Roche-sur-Yon et sur l’éco-rénovation dans le Grand Cahors.
Maison de santé à La Roche-sur-Yon : l’Europe au chevet de ses citoyens !
La Roche-sur-Yon n’échappe pas à la disparition progressive des professionnels de santé. Aussi pour lutter contre la désertification médicale, la municipalité a porté différents projets dont la Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) des Forges, construite en 2015-2016. Le dispositif consiste à faciliter le maintien de médecins, infirmières, kinésithérapeutes…sur l’ensemble du territoire et d’inciter les jeunes à s’installer, en particulier dans les quartiers
prioritaires de la politique de la ville. Le projet est appuyé par le programme européen FEDER qui le finance à hauteur de 418 984€ pour un budget total de 1 300 000€. Conformément à l’objectif de programme opérationnel de « Réduire les inégalités de revenus au sein des territoires urbains », ce projet contribue à la revitalisation physique et sociale d’une zone urbaine défavorisée en permettant d’offrir un nouveau service social de proximité à des habitants dont les besoins en santé n’étaient pas suffisamment couverts sur leur quartier.
Grand Cahors dans le programme ENERPAT : éco-rénovation du logement patrimonial
ENERPAT (Eco-rénovation de l’habitat résidentiel patrimonial des centres anciens) est une démarche d’expérimentation dans trois villes ayant des centres anciens types : Vitoria, Porto et Cahors, le Grand Cahors étant le chef de file du projet. Chaque territoire est un laboratoire d’innovation dans ce cadre et a mis au point un bâtiment « démonstrateur » pour l’éco-restauration du logement patrimonial. Les parties prenantes ont été mobilisées dans leur ensemble : citoyens, élus, techniciens, chercheurs, laboratoires, professionnels du bâtiment afin d’expérimenter des solutions et mener une évaluation partagée. Cofinancé par le FEDER de l’Interreg SUDOE, inscrit dans l’axe 3 « Economie faible en carbone », le projet répond à deux enjeux : la transition énergétique et la préservation du patrimoine culturel. Sur la période de 2016 à 2019, la subvention européenne s’est élevée à 1 415 612€ pour un budget total de 2 572 000€.