Dans sa contribution à la concertation organisée par la DATAR autour du document stratégique appelé « Accord de Partenariat », la FVM a exprimé ses priorités au regard de la future programmation des fonds européens pour période 2014/2020.
Etre bénéficiaire des fonds européens
Elle demande en particulier que soit reconnue la spécificité des villes et agglomérations moyennes dans les politiques financées par l’Union européenne, afin que des fonds leur soient spécialement dédiés, au titre de leur participation au « fait urbain » et de leur rôle dans l’animation de larges bassins de vie.
Etre consultées lors de l’élaboration des programmes opérationnels
Les villes et agglomérations moyennes y demandent fermement que l’Etat garantisse l’organisation dans chaque région d’une concertation infra-régionale qui associe toutes les villes et agglomérations moyennes pour élaborer les documents stratégiques, et notamment les programmes opérationnels. Elles insistent pour que soit abordé, dans le cadre de ces concertations infra-régionales, le volet urbain de la politique de cohésion.
Bénéficier pleinement du volet urbain de la politique de cohésion
Concernant le volet urbain de la politique de cohésion, les villes et agglomérations moyennes insistent pour que la part du FEDER allouée à l’urbain passe des 5% pressentis à 10%, et que les fonds européens pour le développement urbain intégré ne soient pas uniquement fléchés vers les quartiers de la géographie prioritaire.
Elles demandent de pouvoir bénéficier du volet urbain de la politique de cohésion, au même titre que les grandes agglomérations et qu’aucun critère visant à discriminer les territoires par la taille ne prévale, mais que soit privilégiée chaque fois la qualité des projets.
Enfin, elles émettent un vœu de simplification d’accès aux fonds et demandent que soient mises en place, au niveau régional (SGAR et/ou Conseils Régionaux) des équipes de soutien à l’ingénierie pour aider les territoires qui ne seraient pas dotés des équipes suffisantes, à monter et à mettre en œuvre leur projet.
La concertation se poursuivra tout au long de l’année avec l’organisation de groupes thématiques et de séances de dialogue avec la DATAR. La FVM compte continuer à faire entendre sa voix pour peser dans ces débats et obtenir que les villes moyennes soient pleinement destinataire des fonds européens, au même titre que les autres territoires, afin de couvrir leurs besoins spécifiques.
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