1 - fournir une assistance à la maîtrise d’ouvrage publique locale ;

2 - animer un lieu d’échanges et d’information de référence sur la prévention du risque d’inondation ;

3 - être le relais des intérêts des collectivités auprès des instances nationales et européennes.

Le président Doligé a souhaité que les maires des villes moyennes soient mieux représentés dans les lieux de concertation et d’évaluation, afin de ne pas laisser l’Etat traiter seul ce dossier qui concerne directement les élus locaux. Le président du CEPRI a évoqué aussi la question de l’investissement au  niveau national des élus de villes moyennes et de leurs EPCI dans la nouvelle structure nationale de concertation. Dans les douze prochains mois, deux grandes positions seront à prendre sur ce dossier :

1 - D’ici à décembre 2012, il y aura une évaluation préliminaire sur le risque d’inondation sur l’ensemble du territoire. C’est la première fois que l’on fait cet état des lieux.

2 - D’ici à juin 2012, il faudra déterminer les « territoires à risques inondations (sous toutes ses formes) ». L’Etat doit transmettre à la Commission européenne, après concertation, la liste des « territoires à risque important » sur lesquels seront déployées les étapes suivantes de la directive : cartographie du risque d'ici à fin 2013 et stratégie locale de prévention des risques d'ici à fin 2015, pour une mise en œuvre d'un programme d'action sur la période 2015-2022.

Un maire de ville moyenne, ou un président d’EPCI, peut anticiper les conséquences des inondations et préparer sa collectivité à y faire face, en inscrivant le souci de ce risque dans toute action qu’il conduit. Le CEPRI coopère avec des « collectivités pilotes » (dont par exemple l’agglomération d’Orléans et le Conseil général du Loiret) qui souhaitent mettre en œuvre des actions novatrices leur permettant de réduire significativement leur exposition à l’inondation. Eric Doligé a précisé qu’il est important de travailler sur la vulnérabilité au risque d’inondation des bâtiments et services d’une collectivité, à l’urbanisation, et au rôle du maire sur la ville duquel se trouve une digue de protection contre les inondations, comme de faire une analyse coût-bénéfice d’une action de prévention des inondations... Enfin, il estime déterminant de travailler d’ici à juin 2012 avec les autres collectivités territoriales périphériques des villes moyennes, car c’est l’ensemble du territoire qui est concerné par ce type de risque. Il serait judicieux selon lui de réfléchir davantage au niveau des bassins et des SCOT.