Ce nouveau programme prévoit outre la création de nouvelles places de prison qui viennent remplacer celles des établissements les plus vétustes fermées, la rénovation des établissements non conformes aux critères posés par la loi pénitentiaire (cellules individuelles, développement des locaux d’activités et de sport, construction d’unités de vie familiale et de parloirs familiaux…). Le coût de la construction, de la rénovation et de l’extension des sites existants est estimé à près de 6 milliards d’euros par le ministère. 

D’ici 2018, est finalement prévu :

- la construction de 25 établissements dont 2 en outre-mer et 7 extensions de capacité ;

- le maintien et la rénovation de 15 établissements supplémentaires par rapport aux annonces de juillet 2010 de Michèle Alliot-Marie qui prévoyaient 23 fermetures sans réouvertures de proximité ;

- la fermeture de 36 établissements : parmi les villes moyennes qui voient leur établissement pénitentiaire fermer sans réouverture de proximité, il faut mentionner Agen, Chartres, Cherbourg, Colmar, Compiègne, Dunkerque, La Roche-sur-Yon, Melun.

 

L’adoucissement de cette restructuration constitue pour la Fédération des Maires des Villes Moyennes une décision de bon sens en ce qu’elle facilite le maintien des liens familiaux des détenus et l’existence de lieux de détention à taille humaine.