ONDES
URBAINES

Ondes urbaines n°251 -

Cérémonies d’obsèques : ce qui change avec la crise sanitaire



Cérémonie limitée au cercle familial proche, respect des gestes barrières… Pendant la période de confinement, la célébration d’obsèques est profondément modifiée. Ainsi l’organisation des cérémonies funéraires reste possible, mais dans la stricte limite du cercle des intimes. Seuls les membres proches de la famille (20 personnes au maximum) ainsi que les desservants de rites funéraires peuvent être présents. Et cela, quelle que soit la cause du décès. Toutefois, compte tenu des circonstances locales, certaines préfectures ont la possibilité de limiter à 5 le nombre de personnes présentes. En ce qui concerne la cérémonie, une simple « célébration » est autorisée et les proches doivent se répartir dans l’ensemble du lieu cultuel. Pour des raisons sanitaires, il n’y a plus de registre de condoléances et il n’est pas non plus possible de toucher le cercueil.
Par ailleurs, compte tenu de la surmortalité en cours, le Gouvernement vient de faire évoluer la réglementation en matière de droit funéraire, afin d’éviter la saturation des équipements funéraires et de fluidifier les démarches administratives. Un décret paru le 28 mars dernier au J.O. vient préciser ce qui change sur ces questions avec la crise sanitaire.
Le libre choix des obsèques (inhumation ou crémation) est toujours possible, sous la condition de respecter les volontés du défunt. Par ailleurs, le décret publié rallonge temporairement le délai d’inhumation et de crémation à 21 jours maximum, au lieu de six habituellement. Le préfet peut porter ce délai à plus de 21 jours.
Télécharger le décret n° 2020-352 du 27 mars 2020
Télécharger la note de la DGCL

n°251

01 Avril 2020

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