Dans son avis qui était très attendu sur la 5G, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a indiqué que la nouvelle génération de réseaux mobiles ne présente « pas de risques nouveaux » pour la santé, au vu des données actuellement disponibles. Les appels à un moratoire dans l’attente de l’avis de l’Anses étaient nombreux et notamment portés par la proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat. L’Anses estime « peu vraisemblable, à ce stade, que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquence autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé ». Concernant la bande des 26 GHz, qui n’est pas encore attribuée en France, l’Agence estime les données insuffisantes pour se prononcer et recommande donc la poursuite des recherches sur l’exposition aux ondes et les effets sanitaires. Elle recommande que les études sanitaires soient à l’avenir réalisées « préalablement au déploiement » de technologies nouvelles. L’avis est par ailleurs mis en consultation publique pendant six semaines.
Accéder à l’avis