ONDES
URBAINES

Ondes urbaines n°121 -

Plan national de lutte contre la maladie de Lyme


Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé a élaboré fin 2016 un plan de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques. Il a également reçu le 19 janvier 2017 la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques),ainsi que les associations de malades pour le premier comité de pilotage du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques.
Ce plan vise à développer les connaissances sur les maladies transmissibles par les tiques afin d’améliorer les mesures de lutte et de prise en charge des patients, mais également à mettre en œuvre des mesures immédiates et concrètes en matière de prévention, de diagnostic et de soins afin de répondre aux besoins des malades.
Le plan national s’articule autour de cinq axes :
- Améliorer la surveillance vectorielle et les mesures de lutte contre les tiques ;
- Renforcer la surveillance et la prévention des maladies transmissibles par les tiques ;

Les analyses réalisées permettront aux Agences régionales de santé (ARS) d’établir le volet « maladies vectorielles » de leur schéma régional de santé prévu par la loi de modernisation du système de santé, en lien avec la FFMVT et les associations. Les ARS organiseront des actions de sensibilisation du public, en s’appuyant sur des relais territoriaux (professionnels de santé, collectivitéslocales, éducation nationale, associations...).
- Améliorer et uniformiser la prise en charge des malades ;
- Améliorer les tests diagnostiques disponibles ;
- Mobiliser la recherche sur les maladies transmissibles par les tiques.

Au cours de cette réunion, Santé publique France a également présenté les différentes méthodes de surveillance visant à mieux estimer l’incidence de la maladie de Lyme en s’appuyant notamment sur le réseau Sentinelles. Il ressort des études régionales menées en Alsace et en Franche-Comté que plus d’un tiers des piqûres ne se produisent pas en milieu forestier, mais dans des environnements tels que les jardins publics et privés, les prairies et les zones agricoles.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a présenté les premiers résultats de l’étude sur l’efficacité des substances et produits répulsifs anti-tiques : douze substances ont été inventoriées. Cinq d’entre elles sont approuvées au niveau européen, mais seulement deux disposent d’une autorisation de mise sur le marché en France.
Le Centre national d’expertise des vecteurs (CNEV) a présenté le dispositif de surveillance des tiques, qui comprend un projet de développement d’une application mobile de signalement citoyen des piqûres de tiques.

n°121

01 Mars 2017

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