Annoncé dès le mois de janvier et lancé officiellement en août dernier, le programme national de déploiement du très haut débit sera doté d’un budget de 2 milliards d’euros dans le cadre du Grand Emprunt. A travers ce programme, l’Etat entend mener deux actions :

- d’une part, favoriser le co-investissement des acteurs publics et privés en développant l’investissement des opérateurs privés ;

- d’autre part, soutenir les projets d’aménagement numérique portés par les collectivités, en engageant l’Etat dans des procédures de cofinancement.

Depuis le mois de juillet, l’Etat a initié la première phase du plan en recensant les engagements d’investissement des opérateurs pour les cinq prochaines années, ainsi que les projets des collectivités territoriales. La seconde phase du plan débutera au 1er semestre 2011 avec l’ouverture des guichets de financement aux opérateurs et aux collectivités. Sont concernées par ces aides, les zones semi-denses et peu denses.

Le déploiement du très haut débit était au cœur du Salon Odébit « Solutions haut et très haut débit pour les collectivités », organisé en partenariat avec la FMVM les 21 et 22 septembre. À l’occasion de ce salon, Anne Le Dirach, adjointe au maire de Vannes, a exposé les conditions de mise en place du réseau de très haut débit vannetais, lors d’une table ronde consacrée aux retours d’expérience des collectivités.

Le très haut débit a ainsi permis à Vannes de mettre en réseau les principaux acteurs publics (mairie, communauté d’agglomération, préfecture, conseil général, hôpital, université), de renforcer l’attractivité économique locale et de développer de nouveaux usages pour les Vannetais (par exemple, l’inscription aux services municipaux à destination des jeunes et des enfants depuis le domicile).