À la fin du deuxième trimestre 2017, la dette publique s'établissait à 2 231,7 milliards d’euros (Md€), en hausse de 22 milliards par rapport au trimestre précédent, d’après les dernières estimations de l’Insee. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), celle-ci augmente de 0,4 point par rapport au premier trimestre 2017, à 99,2%.
La dette de l'État poursuit sa progression
Au deuxième trimestre 2017, la contribution de l'État à la dette croît de 31 Md€. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+23,9 Md€) et dans une moindre mesure des dépôts des correspondants au Trésor (+4,1 Md€) et de la dette négociable à court terme (+2,9 Md€). Les crédits au passif de l'État sont stables.
À l'inverse, la contribution des organismes divers d’administration centrale (Odac) à la dette diminue légèrement (−0,2 Md€) du fait de la Caisse nationale des autoroutes (CNA). Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent. Au deuxième trimestre 2017, la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue de 0,9 milliard d’euros : les communes se désendettent de 500 millions d’euros et les départements de 400 millions d’euros.
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue également (−7,9 Md€). La Cades se désendette fortement (−6,9 Md€) en remboursant notamment 3,8 Md€ d'obligations en euros et 1,4 Md€ de titres de créances négociables.
L'Acoss (−0,8 Md€), l'Unedic (−0,2 Md€) et Pôle Emploi (−0,2 Md€) se désendettent dans une moindre mesure. Au contraire, la Cnaf s'endette à hauteur de 0,2 Md€ et les hôpitaux publics à hauteur de 0,1 Md€.