Dominique Schelcher, PDG de Système U, enseigne partenaire de Villes de France, a récemment accueilli la Première Ministre pour une longue déambulation dans les allées d’un hypermarché situé à Hanches (Eure-et-Loir). L’occasion de revenir sur les nombreux sujets du moment, notamment l’accès à une alimentation de qualité malgré l’envolée des prix.

Dominique SCHELCHER, dans quel cadre s’est inscrit cette récente visite ministérielle ?
Madame la Première Ministre, Elisabeth Borne, et Madame la Ministre déléguée notamment au Commerce, Olivia Grégoire, ont choisi l’Hypermarché U de Hanches, un magasin très rural, situé entre Chartres, Dreux et Rambouillet, pour aller au contact de nos concitoyens dans les territoires et venir constater l’application en magasin de l’initiative gouvernementale du « Trimestre anti-inflation ».
Ce dernier consiste chez U en une liste de 150 produits U à prix coûtant, c’est-à-dire sur lesquels l’enseigne n’applique rien de plus que la marge légale.

Pour quels résultats ? Est-ce vraiment de nature à faire baisser l’inflation connue actuellement ?
En moyenne, la baisse constatée sur le marché est de 5%. Sur notre liste U, on est plutôt à -7% en moyenne. Cela permet très concrètement de limiter la hausse inévitable des prix actuellement, sur une liste de produits du quotidien. Cela va des couches aux légumes, en passant par les croquettes pour chien ou les céréales du matin !

Comment cette visite a-t-elle été perçue par les salariés du magasin ?
Il s’agit d’une belle reconnaissance pour les 1 200 associés de la Coopérative U et les 73 000 collaborateurs de l’enseigne, mobilisés au quotidien dans cette période compliquée pour le pouvoir d’achat de leurs clients.
La meilleure reconnaissance reste celle des clients, qui ne s’y trompent pas : les ventes des produits de la liste ont progressé de près de 40% dans l’Hyper U visité, avec en top-ventes les œufs U bios, le steak haché U et le papier toilette U, des catégories de produits qui ont beaucoup augmenté ces derniers temps et qui font partie des incontournables, à un moment où l’inflation sur l’alimentaire, chose inédite, dépasse les 15%.

Vous avez aussi profité de l’occasion pour lui faire passer un message ?
Oui, ce déplacement fut aussi l’occasion d’évoquer la réouverture des négociations commerciales annoncées par Bruno Le Maire, en vue de faire baisser les prix, alors que les cours de nombreuses matières refluent actuellement. Nous souhaitons reprendre au plus vite les discussions avec les plus grandes entreprises afin de répercuter dans les prix la baisse de certaines charges auxquelles elles sont confrontées. Nous l’avons fait dès le début de la guerre l’année dernière alors que les prix s’envolaient, il nous paraît normal de faire bénéficier les clients de la baisse au plus vite.