Les outils d'urbanisme opérationnel disponibles pour intervenir sur les friches sont souvent méconnues des collectivités en manque d’ingénierie. La direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a livré son expertise, début juillet, devant la mission d’information menée par la députée Marie-Noëlle Battistel. De nombreuses structures peuvent accompagner les collectivités : agences d’urbanisme, Ademe, établissements publics fonciers, DREAL/DDT, CAUE (conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), etc. L’Agence nationale de la cohésion territoriale (ANCT) joue également un rôle au travers des conventions-cadres passées avec les opérateurs partenaires (Anah, Anru, Ademe, Cerema, Banque des territoires). Les Établissements publics fonciers (EPF) qui couvrent actuellement environ 70% des communes, devraient voir d’ici peu leur périmètre s’agrandir. Le PPA (projet partenariat d’aménagement) entre l’État et des acteurs locaux est l’un des dispositifs pour un aménagement un peu complexe à mener. Cet outil a été utilisé à 90 % pour du recyclage urbain, en mobilisant des crédits ministériels mais aussi des aides des opérateurs. Une diversité de partenaires que l’on retrouve aussi dans la démarche Ateliers des territoires pour définir un projet de territoire autour d’une équipe pluridisciplinaire composée d'architectes, urbanistes, paysagistes, d’experts en sociologie. Et d’autres outils sont en cours d’investigation, notamment au sein du programme beta.gouv.fr, qui pilote la plateforme "Aides territoires" pour accompagner les recherches d’aides disponibles pour recycler une friche.