Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, a présenté devant la presse le 18 octobre 2011 le dispositif trame verte et bleue, issu des lois Grenelle de l’environnement, en amont de l’installation d’un Comité national dédié. La Ministre a tout d’abord fait le constat que l'augmentation des zones urbanisées et le développement des infrastructures de transport ont conduit à la réduction des surfaces d'espaces naturels. Dans ce contexte, le dispositif « trame verte et bleue » porte l’ambition « d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques ». La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient. Le « vert » représente les milieux naturels et semi-naturels terrestres (forêts, prairies, bandes végétalisées…) et le « bleu » correspond aux zones humides, cours d’eau, masses d’eau. Au niveau des régions, un « schéma régional de cohérence écologique » (SRCE) sera mis en place. Il sera un outil d'aménagement du territoire, issu d'une concertation régionale, pour identifier les enjeux régionaux en matière de continuités écologiques. Il déterminera les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques à préserver. Les villes et agglomérations seront tenues de mettre en œuvre les orientations nationales dans les documents d’urbanisme (SCoT, PLU, cartes communales), et de prendre des mesures contractuelles. Les aménagements opérationnels comme les ZAC, les lotissements, les Ecoquartiers, les infrastructures de transport devront aussi prendre en compte cette démarche.